Trafigura Beheer BV
Société de négoce de matières premières.
Selon
le site de
Trafigura :
"Trafigura fut fondée en 1993. Durant cette première décennie, le Groupe a développé une infrastructure importante spécialisée dans les marchés de l’énergie et des métaux de base. Le capital du Groupe est maintenant supérieur à 600 millions de dollars US.
Trafigura possède un réseau de plus de 55 implantations réparties sur 36 pays en Europe, en Amérique du Nord, Centrale et du Sud, en Afrique, en Australie et en Asie, assurant ainsi une couverture mondiale."
Selon le
communiqué de presse du 18 octobre 2006 de
Trafigura :
"Trafigura fut créée en 1993 et est l'une des plus grandes compagnies indépendantes de négoce de matières premières du monde. Pour 2006, on estime son chiffre d'affaires à 45 milliards de dollars US et un excédent de capital d'un milliard de dollars US. L'entreprise a son siège à Lucerne, en Suisse, des bureaux dans 36 pays et emploie environ 2000 personnes dans le monde entier."
Trafigura à Londres, Amsterdam, Lucerne et dans les paradis fiscaux
Selon
un article du 29 septembre 2006 du
Monde :
"Le centre opérationnel est à Londres, l'adresse fiscale est à [Amstelveen, près d']Amsterdam, le siège social à Lucerne, la holding qui détient les actions est à Malte, et les parts du personnel logées dans un trust basé à Jersey..."
La
revue de la presse néerlandaise du jeudi 21 septembre 2006 de l'ambassade de France aux Pays-Bas abordait l' "Affaire Trafigura" des déchets toxiques :
"Notons pour mémoire que le journal d’affaires Het Financieele Dagblad consacre une demi-page de son cahier Beurs & Bedrijf (bourse et entreprise) à la question. [...] "L’entreprise a été fondée par un groupe de Français en 1993 et possède 55 bureaux dans 36 pays du monde entier, avec les Pays-Bas comme base fiscale." "Trafigura n’est certainement pas une organisation transparente. Les renseignements fournis par diverses Chambres de Commerce internationales font apparaître un embrouillamini de filiales et de boîtes postales, établies notamment dans des paradis fiscaux comme les Bahamas." "A Amstelveen, la secrétaire n’a pas le droit de donner la moindre information." "A Lucerne (Suisse), où se trouve le siège principal, la standardiste a également pour instruction de ne rien dire. Toutes les questions sont renvoyées au chargé de communication néerlandais, qui est injoignable pendant des jours d’affilée.""
Trafigura : une société de Patrick Maugein ?
Extrait d'un article du 1er novembre 2004 de
Libération :
"Irakiens et Américains s’entêtent à faire de Trafigura basée aux Pays-Bas une société de Maugein. Selon ce dernier, seul son frère Philippe en a été le consultant. [...] les inspecteurs américains [...] signalent, sans pouvoir le confirmer, que « Maugein est considéré par les Irakiens comme une passerelle vers Chirac »."
Personnages
Ex-personnages
- John Collenette : Paribas pendant 10 ans, puis head of credit chez Trafigura pendant 7 ans, puis credit senior director chez Enron, puis consultant chez Vitol (voir ici).
- David Mooney : Citibank, puis responsable du marché à terme de l'électricité chez Bank of America (1997-2003), puis directeur des marchés de l'électricité et du gaz chez Trafigura (2003-2004), s'occupe de fonds spéculatif de l'énergie chez Merrill Lynch (2004-2005), puis chez New Finance Capital Partners (2005-?). (voir ici, ici et ici)
Chiffre d'affaires
- Environ 9 milliards de $ en 2001 et 2002.
- Estimé à 45 milliards de $ en 2006.
Implantation
- Des bureaux dans 55 pays en 2006.
- 12 bureaux dans le monde en 1994.
A propos de Trafigura...
1993 : La création de Trafigura
Claude Dauphin crée, avec cinq autres anciens de Marc Rich & Co. (devenu Glencore depuis), la société Trafigura.
1998 : Le Guide vraiment pratique des paradis fiscaux
Claude Dauphin publie le
Guide vraiment pratique des paradis fiscaux. Un extrait de la
présentation de l'auteur sur le site des éditions
First :
"Titulaire d'un DECS de Comptabilité, d'une maîtrise en droit et d'un MBA de Finance Internationale de l'Université de Californie, Claude Dauphin a été durant dix ans le directeur des Opérations Spéciales d'un grand groupe financier français. Consultant indépendant, il est spécialisé dans le conseil offshore et dirige plusieurs lettres confidentielles ainsi qu'un mensuel d'information financière. Claude Dauphin réside alternativement, et suivant ses contrats à Paris, Chypre, Abidjan, Bruxelles ou Luxembourg."
Extrait d'un article du 12 novembre 1998 des
Echos :
" "Toutes les grandes banques, compagnies d'assurances ou entreprises françaises ont une société dans un paradis fiscal en Europe, voire ailleurs", affirme Claude Dauphin, consultant et auteur du Guide vraiment pratique des paradis fiscaux. Et de poursuivre : "Un groupe d'une certaine taille ne peut grandir et faire face à la concurrence internationale s'il n'utilise pas les paradis fiscaux." "
1999 : Parmi les Magnificent seven du Nigeria
Extraits d'un
article du 14 mai 1999 d'
Africa Confidential (vol. 40, n°10) :
- "Des signes montrent que certains des conseillers d'Obasanjo s'attaquent aux problèmes de responsabilités. Déjà, une équipe rassemble des informations pour réexaminer la politique du secteur pétrolier, y compris le commerce. Ils veulent vendre le brut plus directement aux destinataires finaux et contourner le systèmes d'intermédiaires et de sponsors pour obtenir des contrats. Dans le passé, les efforts pour limiter les ventes aux destinataires finaux ont échoué car les négociants sont prêts à payer de plus grosses commissions que les destinataires finaux aux personnes exerçant une influence sur la classe dirigeante politique et militaire du Nigéria. Le marché nigérian du brut reste la chasse gardée de sept négociants - Addax, Arcadia, Attock, Glencore, Marc Rich, Trafugura [Trafigura] et Vitol. Toute tentative de changer ce système entamerait les intérêts commerciaux de quantité de cadres supérieurs."
Selon un
article du 9 juin 1998 du
Washington Post Foreign Service :
- "Les pots-de-vin payés par les négociants sont si élevés qu'il "ne peuvent pas faire de profit en vendant le pétrole sur le marché au comptant," dit [Jonathan] Bearman, l'analyste [de l'industrie pétrolière] basé à Londres. À la place, "ils gagnent de l'argent en achetant d'énormes quantités de brut, manipulant le marché à terme", dit-il."
1999 : Commercialisation du brut soudanais
Extraits d'un
rapport de
Petrotech Intel :
- "(27 juillet 1999) Trafigura commercialisera 80% du Nile Blend [représente la majorité du brut soudanais], qui démarre en août 1999."
- "(14 août 2000) Trafigura (Royaume-Uni) et Petronas (Malaisie) commercialisent le Nile Blend principalement vers les zones asiatiques et d'extrême orient (Japon, Chine et Corée du Sud)."
- "(28 août 2000) Précédemment détenu par Trafigura, basé au Royaume-Uni, un nouveau contrat de commercialisation a été accordé par la Sudan Petroleum Company à Arcadia Petroleum pour le Nile Blend."
- "(18 juin 2001) Vitol et Trafigura sont deux compagnies qui commercialisent le brut Nile Blend."
Extraits d'une
dépêche du 8 septembre 2003 d'
Asia Pulse :
"Trafigura Ltd commercialisera le brut Nile Blend pour OVL [ONGC Videsh Ltd, Inde] jusqu'au 12 mars de l'an prochain, lorsque ONGC [la compagnie pétrolière étatique indienne, dont OVL est une filiale à 100%] espère mettre en place son propre bureau de vente. OVL, à l'achat de la part de 25% du canadien Talisman Energy dans le [principal] champ pétrolier soudanais d'une capacité 260 000 barils par jour, avait employé Trafigura pour six mois en mars. Talisman utilisait Trafigura pour vendre sa part de brut du GNOP [le consortium qui exploite ce champ de pétrole]. Les sources disent que Trafigura a obtenu une extension car la société d'exploration et de production n'avait pas d'expérience dans la vente de brut."
2000 : Corruption en Afrique du Sud
Extraits d'un
article du 23 février 2001 d'
Africa Confidential (vol. 42, n°4) :
- "Le consortium d'Afrique du Sud, High Beam Trading International, est au centre d'une enquête sur le paiement suspect de 60 000$ en liquide à des officiels de la compagnie pétrolière d'Etat Central Energy Fund, en échange d'un contrat de commerce de pétrole lucratif."
- "Les officiels de la compagnie pétrolière d'Etat sud-africaine, à qui ont été promis 2 millions de dollars US offshore supplémentaires selon les enquêteurs, ont signé un marché confidentiel avec Trafigura et High Beam en Mai 2000. Le contrat a été signé à l'insu du Ministre des Mines et de l'Energie, lequel aurait légalement dû ratifier le contrat, et a été conclu sans appel d'offre. Le contrat a effectivement donné à Trafigura/High Beam le contrôle sur les réserves de pétrole stratégiques d'Afrique du Sud. Les deux compagies s'apprêtaient à gagner 20 millions de dollars US sur ce marché en quinze mois, ont dit les enquêteurs."
- "L'un des officiels de la compagnie pétrolière d'Etat impliqué dans le marché a dit dans une déclaration sous serment que lorsque Kunene [l'ancien directeur du Central Energy Fund] lui a donné l'argent - dans une enveloppe blanche de billets de 100 dollars US neufs - il avait l'impression que l'argent venait de Trafigura. L'une des déclarations cite aussi un officiel impliqué selon lequel Kunene lui avait dit que "Trafigura a des gens qui peuvent nous aider à ouvrir des comptes en banque à l'étranger". High Beam Trading International, cependant, a été fondée en 1999, ce marché étant sa première opération."
- "Les dirigeants de Trafigura à Londres insistent sur le fait qu'ils sont un partenaire minoritaire dans le consortium High Beam, enregistrée en Afrique du Sud. Le marché a été ficelé à Londres par Trafigura après que Kunene et ses collègues eurent dîné dans la maison de Claude Dauphin, le Directeur de Trafigura, qui a travaillé avec Marc Rich de 1974 à 1993."
2001 : Légion d'honneur pour Claude Dauphin
En tant que PDG de Guy Dauphin Environnement, Claude Dauphin est nommé Chevalier de la Légion d'honneur.
2003 : Soupçons de double facturation au Vénézuéla
2003 : Rachat de créance congolaise grâce à un préfinancement de BNP Paribas
Extrait d'
un article du 6 avril 2007 de
La Tribune :
"Le géant du négoce [Trafigura] a participé au Congo-Brazzaville a un montage qui a permis à sa filiale congolaise Consultco d'encaisser une commission de plus de 11 millions de dollars sans aucun risque. [...] La société nationale d'éclectricité (SNE) a [...] accumulé une dette de 46 millions de dollars à l'égard de la Snel, son homologue du Congo-Kinshasa. [...] au lieu d'effectuer un simple virement [...], les deux parties mettent en place un montage d'une rare complexité faisant intervenir pas moins de huit sociétés domiciliées dans six pays différents. [...] c'est un véritable festin pour Consultco. [...] En juin 2003, la SNE, la Snel et Consultco s'accordent pour que cette dernière rachète la créance de la Snel grâce à un préfinancement de BNP Paribas à Trafigura. La banque française accorde donc un préfinancement de 45,5 millions de dollars à une société liée à Trafigura « avec mandat de la SNPC [Société Nationale des Pétroles du Congo] de payer cette somme pour son compte à Consultco en vue du rêglement de la créance détenue par la SNE ». Consultco [...] ne débourse que 32,7 millions pour racheter la créance de la Snel abandonnée avec une forte décote. Consultco verse au Congo une commission de 4%, soit 1,8 millions de dollars, et conserve le reste, c'est-à-dire un peu plus de 11 millions de dollars, comme "marge commerciale et financière" ! Mais la bonne affaire tourne rapidement au scandale. Le directeur de cabinet du président du Congo-Kinshasa et plusieurs ministres sont contraints de démissionner. Un rapport parlementaire révèle qu'ils se sont partagé 3,6 millions de dollars de commission pour avoir imposé cette solution très défavorable à la Snel. Consultco ne restituera pourtant jamais un dollar ! Trafigura affirme que « Consultco n'a jamais été une filiale ». La Tribune dispose pourtant de deux documents attestant du lien étroit entre les deux entreprises. Dans un courrier signé par l'administrateur général de Consultco, Yves Van Melle, Consultco est présenté comme opérant « pour le compte de Puma Energy International », la filiale de Trafigura au Congo. Enfin, un rapport de mission du Congo-Kinshasa sur la créance de la Snel, réalisé à la demande de Trafigura, présente Consultco comme la « filiale de financement » de Trafigura !"
2003 : Contrebande de pétrole et versements suspects de Trafigura à Kojo Annan
Extrait d'un
article du 7 septembre 2005 du
Financial Times :
"En 2003, une société - Trafigura Beheer BV, basée aux Pays-Bas et créée par des traders ayant précédemment travaillé pour Marc Rich, trader de matières premières alors en fuite - a envoyé 247 500 dollars US sur le compte de Kojo Annan dans [une branche suisse de la banque] Coutts. À cette époque, Trafigura était, dit-on, la cible d'une enquête pour deux incidents impliquant l'Essex, un tanker affrété par la compagnie néerlandaise, pris en train de faire de la contrebande de pétrole irakien en violation des rêgles de l'ONU.
Trafigura a toujours nié sa participation au trafic de l'Essex. "Ni Trafigura Beheer BV, ni aucune filiale ou compagnie associée, n'a engagé ou payé Kojo Annan pour quelque service ou marchandise que ce soit", a dit Trafigura dans un communiqué.
Après recherches, la société a retrouvé l'enregistrement du paiement en question, mais a expliqué qu'il était lié à une transaction avec PPI, la société nigérianne qui employait M. Annan comme directeur.
"La demande [de paiement] a été reçue par fax de PPI et on a supposé que c'était un compte bancaire de PPI". L'avocat de M. Annan a dit que PPI "était en affaire avec Trafigura en 2002 et 2003" expliquant que les marchés concernaient uniquement du gasoil et du pétrole Nigérian.
Le représentant de PPI à Genève est Michael Wilson, un ami Ghanéen de la famille Annan, lequel a attiré l'attention dans l'enquête sur le programme pétrole contre nourriture. M. Wilson et M. Annan ont tous deux travaillé pour Cotecna, la société d'inspection suisse qui, en 1998, a obtenu un contrat de l'ONU de 60 millions de dollars US finalement, dans le cadre du programme pétrole contre nourriture."
"Entre le printemps 2002 et le printemps 2003, le compte de M. Annan chez Coutts a reçu plus de 200 000 dollars US de deux autres négociants de pétrole dont les noms apparaissent sur une liste irakienne, maintenant dans les mains d'enquêteurs du Congrès, de sociétés soupçonnées d'avoir payé des surcharges au régime de Saddam. Fin 2000, Baghdad avait demandé des paiements supplémentaires décrits comme des dépassements de la part des sociétés prenant part au programme pétrole contre nourriture."
2004 : Pétrole congolais bradé et préfinancement de BNP Paribas
Extraits d'une
interview du 26 février 2007 de Xavier Harel, journaliste à la Tribune et auteur d'
Afrique, Pillage à huis clos :
"Le 12 juillet 2004, par exemple, l’Atlantic Prosperity, un cargo panaméen quitte le terminal pétrolier de Djeno avec 950.000 barils de pétrole en soute. Le pétrole vendu 33 dollars le baril par la SNPC a été revendu 42 dollars à une raffinerie américaine, soit une marge de 9 dollars par baril. Une marge normale dans le trading pétrolier est de l’ordre de 20 cents par baril. La transaction en question a permis d’encaisser une marge 45 fois supérieure à la norme. Elle a été préfinancée par BNP Paribas."
Dans une
intervention du 13 janvier 2008, Xavier Harel a précisé que l'Atlantic Prosperity était affrêté par Trafigura.
2004 : Titrisation de 550 millions de dollars US
Extraits d'une
information financière publiée le 1er décembre 2004 :
"SG Corporate & Investment Banking (SGCIB) [la Société Générale] a réalisé au mois de novembre 2004 la première émission d'un programme de titrisation de créances export arrangé pour le compte de Trafigura Beheer BV. Les créances titrisées proviennent des activités de négoce de pétrole brut, de produits pétroliers et de métaux du groupe."
"Finalisée en juillet dernier, la structuration de l'opération a été suivie d'une première émission. Une Série "A" de 300 millions de dollars sur 5 ans [...] et une Série B de 250 M$ sur 5 ans [...]."
Le besoin d'une ligne de crédit était signalé dans une
dépêche du 24 mai 2004 d'
Euromoney :
"Le départ de [David] Mooney de Trafigura n'est pas une surprise pour certains observateurs du marché. [Trafigura] n'a pas de conditions de crédit et l'on pense que l'absence d'observateur extérieur rend difficile les propositions de contrats structurés sur l'énergie."
2005 : Investissements au Ghana
Extraits d'un
communiqué du 30 mars 2005 d'
Emerging Africa Advisers :
- "Emerging Africa Advisers (EAA), principal conseiller de la direction d'Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), a annoncé le 30 mars 2005, qu'EAIF a engagé 12 millions de dollars US dans une facilité de crédit à long terme de 36 millions de dollars US pour Tema Offshore Mooring Limited, une filiale de Trafigura Beheer B.V., dans le but de financer un système d'importation de produits pétroliers et de brut dans le port ghanéen de Tema."
- "Le Projet comprend aussi la pose d'oléoducs offshore et onshore [...] pour fournir du brut et des produits pétroliers à la Tema Oil Refinery, possession à 100% du gouvernement du Ghana. La période de construction est de douze mois et le coùt total prévu est de 58 millions de dollars US, financés par les capitaux des promoteurs et par la facilité de crédit à long terme."
Selon un
rapport du 10 juin 2006 du vice-président de l'Université des Sciences et Technologies Kwame Nkrumah de Kumasi (Ghana), parmi les bienfaiteurs du Département d'Ingénierie Chimique figurent :
- "Une collaboration avec la Ghana National Petroleum Corporation. Le Département est reconnaissant à la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC) et la Tema Oil Refinery (TOR), toutes deux de Tema, pour la signature d'un protocole d'entente pour fournir des aides pédagogiques et d'entrainement à la pratique pour son programme d'Ingénierie Pétrolière."
- "La création d'une chaire d'Ingénierie Chimique/Pétrochimique de la Tema Oil Refinery. Un protocole d'entente a été signé avec la TOR pour une chaire d'Ingénierie Chimique de 250 000 dollars US pour cinq ans. De plus, les partenaires commerciaux de la TOR, dont ceux indiqués plus loin, contribueront à la chaire pour un total de 200 000 dollars US. [Dans la liste de sept partenaires, se trouvent] Grace Davison Refining Technologies Europe (France) ; Trafigura Limited (London)."
2005 : Prise d'otage au Nigéria
Selon un
article du 15 juin 2005 de
BBC News :
"Mr Gouldbourne, qui est le directeur de la plateforme et le seul Britannique à bord, dit que le gang demandait de l'argent de ses employeurs, Alliance Marine Services. [...] J'ai téléphoné à mon patron à Houston et à partir de là, ce fut une question de mettre tout le monde autour de la table.
Selon un
article du 16 juin 2005 de
Liverpool Echo :
"Trafigura, la multinationale qui a des parts dans [l'installation pétrolière] Jamestown, a dit qu'une solution "acceptable" a été trouvée avec les preneurs d'otages.
Le porte-parole Graham Sharpe [plutôt Sharp] a déclaré : "Nous voulons remercier tout ceux qui se sont impliqués pour s'assurer que le résultat final soit pacifique. Un de nos hommes de Warri, au Nigéria, était en pourparlers directs avec des représentants de la communauté locale depuis dimanche." "
Selon un
communiqué du 5 août 2004 de
SBM (ex-
IHC Caland) :
"Le FPSO Jamestown de SBM [...] est vendu à une joint-venture entre Trafigura et NNPC. Cette unité sera déployée par les nouveaux propriétaires sur les côtes du Nigéria."
2006 : Obtention d'une ligne de crédit de 600 millions de dollars US
Selon une
information publiée le 11 avril 2006 par
BNP Paribas :
"En mars 2006, BNP Paribas a fermé [la souscription], en tant que syndicataire co-gérant, [d']une facilité de crédit multi-devises non garantie de 600 millions de dollars pour Trafigura [...].
Le regroupement d'établissements financiers fut un succés et s'est restreint puisque la démarche lancée initialement avec un objectif de 300 million de dollars US a atteint un montant de souscriptions de 700 millions de dollars US.
Cette importante ligne de crédit non garantie est la première ligne de crédit à court terme multi-devises et multi-sources accordée à Trafigura pour l'ensemble de l'entreprise."
Précision d'une
une dépêche du 1er avril 2006 d'
Euromoney :
"Les chefs de fils BNP Paribas, ING et Royal Bank of Scotland ont fermé la souscription [...]. La syndication fut un succès avec 22 autres banques souscrivant à cette facilité payée à 90 points de base sur Libor. [...] les fonds peuvent être déboursés en dollars US, livre sterling, euros ou francs suisses."
Autre précision d'une
dépêche du 3 mars 2006 d'
Euromoney :
"Le prêt a [...] une échéance d'un an avec une option d'extension d'un an ou une option de délai de six mois. [...]. Le prêt sera utilisé pour l'ensemble des activité de l'entreprise, y compris le refinancement de dette existante."
2006 : Pollution mortelle en Côte d'Ivoire. (I) Une quinzaine de morts, 5 mois de prison et 152 millions d'euros
- 30 août 2006 : Arrivée de Jean-Pierre Valentini à Abidjan.
- 14 septembre 2006 : Arrivée de Claude Dauphin à Abidjan.
- 18 septembre 2006 : Arrestations de Claude Dauphin et Jean-Pierre Valentini à Abidjan.
Extraits du
Rapport définitif du 21 novembre 2006 de la
Commission nationale d'enquête sur les déchets toxiques dans le district d'Abidjan, créée le 15 septembre 2006 :
- "Ni M. Paul Short, ni M. Marrero ne pouvaient ignorer l'incapacité technique de la compagnie Tommy. En effet, la lettre du 18 août 2006 de M. Ugborugbo [gérant de la Compagnie Tommy] adressée à M. Marrero par l'intermédiaire de M. Kablan N'Zi [capitaine du Probo Koala], indiquait clairement qu'il avait trouvé un endroit en dehors de la ville appelé 'Akwedo' où il allait déverser les produits. Cela est d'autant plus évident que le terme 'déverser' ne peut être synonyme de 'traiter'. Il résulte de ce qui précède, que le groupe Trafigura, à travers les comportements de ses employés, MM. Jorge Marrero et Paul Short, a enfreint les prescriptions des conventions de Bâle et Marpol."
- "Il ressort de ce qui précède que : la Compagnie Tommy a été créée dans la même période que le départ du Probo Koala de la Hollande vers la Côte d'Ivoire ; l'Arrêté d'agrément d'avitailleur spécialisé octroyé à la Compagnie Tommy par le ministère des Transports, n'est pas en conformité avec l'objet social de ses statuts ; la célérité dans l'obtention de l'agrément et de l'autorisation d'exercer au Port de la compagnie Tommy est troublante et laisse penser à une collusion frauduleuse ; la Compagnie Tommy n'a ni la compétence, ni les moyens techniques et humains pour traiter les déchets provenant du navire Probo Koala ; les mêmes déchets qui devraient être enlevés à Amsterdam à 164 millions francs CFA ont été acceptés par la Compagnie Tommy à 10 millions, soit plus de 16 fois moins. Au regard de cela, la Compagnie Tommy a toutes les apparences d'une société-écran créée pour la circonstance dont le bras séculier est Salomon Ugborugbo."
Extrait d'un
encadré de la Lettre du Continent n°511 du 8 février 2007, reprise par les journaux ivoiriens et burkinabés :
"[...] le porte-parole de la présidence ivoirienne Désiré Tagro a rencontré, le mercredi 24 janvier à Ouaga, Eric de Turckeim, co-fondateur de Trafigura [...]. De Turckheim était accompagné de l'avocat français Michel Pitron du cabinet Gide Loyrette Nouel. Trafigura négocierait un décaissement de 100 millions d'euros pour dédommager l'Etat ivoirien et les victimes des déchets toxiques [...]. La crainte des dirigeants de Trafigura est qu'il arrive un "accident" aux responsables de leur groupe [...] actuellement emprisonnés à Abidjan. Ces derniers connaissent bien en effet les dignitaires ivoiriens avec lesquels ils ont négocié l'arrivée des déchets à Abidjan... [...] Fin janvier, Me Michel Pitron a séjourné à Abidjan où il a rencontré une deuxième fois le porte-parole de la présidence. [...]"
Dans sa
lettre de janvier-février 2007, le cabinet d'avocats Gide Loyrette Nouel notait :
"Michel Pitron, assisté de François-Pascal Géry, Thomas Méli et Caroline Sabatie-Garat, a représenté les intérêts de la société Trafigura et de ses dirigeants incarcérés en Côte d'Ivoire dans la négociation ayant abouti à une transaction entre toutes les parties."
Extraits d'un
article du 10 février 2007 du journal ivoirien
Le Patriote :
"Côte d'Ivoire: Scandale des déchets toxiques, Trafigura envoie un autre émissaire à Gbagbo. [...] "Cette affaire est dramatique car il y a eu des victimes, mais tout le reste n'est que fantasmes et rumeurs", explique le député européen Patrick Gaubert, également président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA). Lors d'un séjour en début de semaine à Abidjan, il a pu s'entretenir avec le président Laurent Gbagbo et rencontrer les deux Français. Et il confirme que c'est bien Trafigura qui a proposé de payer l'amende à l'Etat de Côte d'Ivoire en échange de la libération des deux cadres de l'entreprise. Pas de "rançon" donc mais une amende qui servira à dépolluer les décharges de la ville et à indemniser les victimes. Un deal initié par Trafigura et mené par une batterie d'avocats internationaux. "Il n'y a pas eu de négociation secrète entre Trafigura et des officiels ivoiriens", explique M. Gaubert qui confirme que tout s'est fait au grand jour. L'amende sera versée au Trésor ivoirien et les prisonniers pourraient regagner Paris dès la semaine prochaine."
Extraits du
Protocole d'accord signé le 13 février par l'État de Côte d’Ivoire, représenté par Désiré Asségnini Tagro, Conseiller Spécial de la Présidence de la République, Trafigura, représenté par Eric de Turkheim et Pierre Eladari et Puma Energy, représenté par Pierre Eladari :
- "2.1 Les Parties Trafigura s’engagent à verser à l’Etat de Côte d’Ivoire la somme forfaitaire et définitive de 95 milliards de francs cfa [144,8 millions d'euros] [...]"
- "2.4 L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de construire une usine de traitement des déchets ménagers dans le District d’Abidjan. Après l’inauguration de ladite usine, les Parties Trafigura à travers la Société Puma, paieront, sous forme d’aide à l’Etat de Côte d’Ivoire, la somme de cinq milliards (5.000.000.000) de francs CFA [7,6 millions d'euros] [...]."
- "4.2 L’Etat de Côte d’Ivoire renonce définitivement à toute poursuite, réclamation, action ou instance présente ou à venir qu’il pourrait faire valoir à l’encontre des Parties Trafigura dès lors que ces poursuites, réclamations, actions ou instances ont ou auraient comme cause, conséquence ou objet, directement ou indirectement les Evènements. [...]"
- "5.1 Antérieurement à la signature du présent protocole, la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie en Côte d’Ivoire [filiale de BNP Paribas], dite BICICI, aura émis au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire, l’engagement irrévocable de payer le montant convenu à l’article 2.1 ci-dessus. Sur présentation du présent protocole dûment signé ainsi que des documents nécessaires [cf. note plus bas], la banque effectuera automatiquement le virement sur un compte ouvert au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire."
- "Note. Par documents nécessaires, nous entendons : copie des lettres de désistement rédigées par maître TAPE pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire et maître Faye pour le compte des parties Trafigura ; un constat d’huissier attestant de la mise en liberté effective de Claude Dauphin, Jean Pierre valentini et N’zi Kablan de leur embarquement à bord d’un aéronef et du décollage dudit aéronef et ce, en présence d’un représentant de la BICICI."
Selon un
communiqué du même jour de Trafigura :
"Trafigura salue la libération par les autorités ivoiriennes de ses employés Claude Dauphin, Jean-Pierre Valentini et Nzi Kablan. Ces trois hommes innocents étaient détenus en Côte d'Ivoire depuis septembre 2006."
Extrait du
Rapport d'activité 2006 actualisé au 2 mai 2007 de l'association Sherpa :
"Une plainte a été déposée le 19 avril 2007 devant Madame le Doyen des Juges d'Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Paris du chef d'homicide et blessures involontaires et de corruption d'agent public étranger contre les dirigeants français de TRAFIGURA et contre X."
2006 : Pollution mortelle en Côte d'Ivoire. (II) Confession d'un mercenaire
Extrait d'un
article du 25 janvier 2007 de Vincent Hugeux :
"Dans une confession filmée de plus d'une heure, le Français Jean-Jacques Fuentès, alors pilote instructeur de l'armée de l'air ivoirienne, livre sa version du raid aérien mené le 6 novembre 2004 sur le lycée Descartes de Bouaké, quartier général du détachement de Licorne dans ce bastion de la rébellion nordiste. Attaque fatale à neuf soldats français et à un civil américain. Ce document, tourné au début de janvier par le journaliste indépendant Alain Chabod, recoupe en partie la note "confidentiel défense" rédigée deux ans plus tôt par un officier français de renseignement, ainsi que la déposition au Quai des Orfèvres du même Fuentès, entendu comme témoin. Pilote de ligne dans le civil, familier des théâtres militaires africains, engagé dès 2002 au côté des forces loyales au président Laurent Gbagbo sous les couleurs de la société sud-africaine Executive Outcome, ce spécialiste des opérations de reconnaissance en profondeur tend à dédouaner Gbagbo, qui, selon lui, "se serait fait doubler". Il décrit un chef d'Etat "effondré" à l'annonce du bombardement et de son bilan. Fuentès, qui affirme avoir été tenu à l'écart de l'opération, impute cette "manip" à un "quarteron de petits chefs" ivoiriens dont le leader, un lieutenant-colonel, aurait voulu cueillir les lauriers d'une éventuelle reconquête de Bouaké et se venger d'une éviction antérieure. De même, le pilote instructeur suggère qu'une source française aurait intoxiqué les stratèges ivoiriens, informés de la présence - fictive - des cerveaux militaires de la rébellion à proximité du lycée dévasté. [...]"
Selon un
billet "indiscret" du 26 juillet 2007 de Vincent Hugeux :
"Extradé en mai vers Malte, où il est jugé pour exportation illégale d'un chasseur Strikemaster au profit de l'aviation ivoirienne, le mercenaire français Jean-Jacques Fuentes demandera lors de la prochaine audience de son procès, le 2 août, un assouplissement du régime de liberté conditionnelle obtenu le 21 juin, contre une caution de 10 000 livres maltaises (24 000 euros), qui le contraint pour l'heure de demeurer à La Valette. Recruté dès 2002 comme pilote instructeur par Abidjan, Fuentes avait été entendu en qualité de témoin avant son extradition par Florence Michon, juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris, chargée de l'enquête sur la mort, le 6 novembre 2004, de neuf militaires français et d'un civil américain lors d'un raid aérien sur Bouaké. Opération dont l'intéressé jure avoir été "tenu à l'écart". Avant son arrestation, à Bordeaux, l'ancien officier s'était rendu à quatre reprises en Côte d'Ivoire pour le compte d'un cabinet britannique, afin d'oeuvrer à la libération de Claude Dauphin et de Jean-Pierre Valentini, deux dirigeants de la société Trafigura, internés dans le cadre de l'affaire des déchets toxiques du cargo Probo Koala. Il avait alors revu ses "amis et collègues", à commencer par le général Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée loyaliste."
Confirmation dans un
article du 10 janvier 2008 du même Vincent Hugeux dans
L'Express :
"Le mercenaire français Jean-Jacques Fuentès, poursuivi à Malte pour exportation illégale vers la Côte d’Ivoire de matériel militaire -en l’occurrence, un avion de chasse britannique Strikemaster-, a été reconnu non coupable, ce jeudi 10 janvier, par une cour de La Valette, et acquitté de toutes les charges pesant sur lui. [...] En août, Fuentès avait vainement demandé l’assouplissement de son régime de liberté conditionnelle, qui lui interdisait de quitter, même provisoirement, la capitale maltaise. [...] Avant son arrestation, à Bordeaux, l'ancien officier s'était rendu à quatre reprises en Côte d'Ivoire pour le compte d'un cabinet britannique, afin d'œuvrer à la libération de Claude Dauphin et de Jean-Pierre Valentini, deux dirigeants de la société Trafigura, internés dans le cadre de l'affaire des déchets toxiques du cargo Probo Koala. [...]"
2006 : Financement du parti politique au pouvoir en Jamaïque
Extraits d'un
article du 4 octobre 2006 du
Jamaica Observer :
- "Selon Golding [le leader de l'opposition], entre le 6 et le 12 septembre, juste avant la conférence annuelle du PNP [le parti politique au pouvoir], Trafigura, une compagnie de commerce de pétrole basée aux Pays-Bas, a transféré 460 000 dollars US - plus de 31 millions de dollars jamaïcains - de leur compte d'Amsterdam, dans un compte en Jamaïque dénommé "CCOC Association"."
- " "Peu de temps après que ces fonds furent reçus sur le compte, deux chèques d'un total de 30 millions de dollars jamaïcains ont été émis, chacun portant la signature de Colin Campbell [Ministre et secrétaire général du PNP] [...]" a dit Golding. "Un troisième chèque de 465000 de dollars jamaïcains du compte de CCOC Association était payable à Colin Campbell. Ce chèque porte aussi la signature de Colin Campbell. M. Campbell, en effet, s'est fait un chèque à lui-même," a-t-il ajouté."
Selon un
communiqué du 17 octobre 2006 du
Ministre de l'Industrie, la Technologie, l'Energie et le Commerce :
- "En décembre 1978, un contrat fut signé entre le gouvernement de la Jamaïque et la Nigerian National Petroleum Corporation, lequel établissait les termes et conditions initiaux de l'Accord commercial : consistant en un contrat d'achat de pétrole brut, tacitement reconduit annuellement ; portant sur le pétrole brut nigérian ; entre la NNPC et la PCJ - formée en 1979, pour être le contractant officiel de la partie jamaïcaine et travailler directement avec la NNPC ;"
- "En octobre 1993, [...] la NNPC informa la JPC de la fin du contrat pour décembre 1993. Suite à une directive du nouveau Chef d'Etat Chief Ernest Shonekan, le contexte était l'annulation de tous les contrats détenus par la NNPC, de vente de brut, d'importation et d'exportation pétrolière avec tous les pays. [...] Entre décembre 1993 et le 1er octobre 2000, tous les efforts du gouvernement de Jamaïque et de la PCJ pour relancer l'accord commercial entre la NNPC et la PCJ échouèrent."
- "En Mai 1999, au retour du président Obasanjo, comme Chef d'Etat du Nigeria, les efforts pour renouveler l'accord recommencèrent. [...] Les achats de pétrole brut reprirent le 1er octobre 2000. [...] Trafigura a remporté le contrat de la PCJ pour la vente du pétrole brut nigérian."
Extraits d'un
article du 26 février 2007 de
Business Week :
- "Les 31 millions de dollars jamaïcains (460 000 dollars US; 349 400 euros) ont été retournés à Trafigura Beheer BV, a dit le Ministre de l'Information Donald Buchanan."
- "Buchanan a remplacé l'ancien Ministre de l'Information Colin Campbell, qui a démissionné en octobre lorsque le scandale de la donation s'est intensifié. Campbell a reconnu avoir fait un appel personnel aux dirigeants de la compagnie pour une contribution à la campagne électorale du People's National Party. Mais Trafigura a dit qu'elle croyait contribuer à un fond lié à son contrat pétrolier avec le gouvernment."
Extraits d'un
article du 14 août 2007 du
Jamaica Observer :
"Avec le [nouveau] contrat, approuvé le 25 juillet, Glencore paiera le gouvernement Jamaïcain 25 cents US pour chaque barril vendu, deux fois ce que le pays était payé par Trafigura Beheer BV, la firme hollandaise qui détenait le contrat depuis 1999."
2007 : Création d'une Fondation Trafigura
Extrait du
registre du commerce du 18 décembre 2007 de la République et canton de Genève :
"FONDATION TRAFIGURA [TRAFIGURA FOUNDATION], à Genève, rue Pierre-Fatio 15, CH-660-3051007-7. Nouvelle fondation. Acte constitutif du: 20.11.2007. But: établir, favoriser, subventionner ou gérer des actions, programmes ou fonds d'utilité publique, en particulier dans les régions où le groupe Trafigura est établi. L'activité de la Fondation porte sur des buts sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques, médicaux, humanitaires ou écologiques d'utilité publique que le Conseil de la Fondation souhaite favoriser, à l'exclusion de tout objectif religieux. Mention d'une réserve de modification du but en faveur du fondateur selon l'art. 86a CC. Administration (conseil de fondation): Sharp Graham, de Grande-Bretagne, à Londres, GB, président, Blavier Philippe, de France, à Bruxelles, B, vice- président, de Turckheim Eric, de France, à Genève, trésorier, Posen Daniel, des USA, à Lucerne, et Simkhovitch-Dreyfus Sabine, de Hindelbank, à Genève, tous avec signature collective à deux. Organe de révision: Ernst & Young SA, succursale à Lancy. Journal no 16189 du 12.12.2007."