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Trafigura

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Trafigura Beheer BV


Société de négoce de matières premières.
Selon le site de Trafigura :
"Trafigura fut fondée en 1993. Durant cette première décennie, le Groupe a développé une infrastructure importante spécialisée dans les marchés de l’énergie et des métaux de base. Le capital du Groupe est maintenant supérieur à 600 millions de dollars US.
Trafigura possède un réseau de plus de 55 implantations réparties sur 36 pays en Europe, en Amérique du Nord, Centrale et du Sud, en Afrique, en Australie et en Asie, assurant ainsi une couverture mondiale."
Selon le communiqué de presse du 18 octobre 2006 de Trafigura :
"Trafigura fut créée en 1993 et est l'une des plus grandes compagnies indépendantes de négoce de matières premières du monde. Pour 2006, on estime son chiffre d'affaires à 45 milliards de dollars US et un excédent de capital d'un milliard de dollars US. L'entreprise a son siège à Lucerne, en Suisse, des bureaux dans 36 pays et emploie environ 2000 personnes dans le monde entier."

Trafigura à Londres, Amsterdam, Lucerne et dans les paradis fiscaux

Selon un article du 29 septembre 2006 du Monde :
"Le centre opérationnel est à Londres, l'adresse fiscale est à [Amstelveen, près d']Amsterdam, le siège social à Lucerne, la holding qui détient les actions est à Malte, et les parts du personnel logées dans un trust basé à Jersey..."
La revue de la presse néerlandaise du jeudi 21 septembre 2006 de l'ambassade de France aux Pays-Bas abordait l' "Affaire Trafigura" des déchets toxiques :
"Notons pour mémoire que le journal d’affaires Het Financieele Dagblad consacre une demi-page de son cahier Beurs & Bedrijf (bourse et entreprise) à la question. [...] "L’entreprise a été fondée par un groupe de Français en 1993 et possède 55 bureaux dans 36 pays du monde entier, avec les Pays-Bas comme base fiscale." "Trafigura n’est certainement pas une organisation transparente. Les renseignements fournis par diverses Chambres de Commerce internationales font apparaître un embrouillamini de filiales et de boîtes postales, établies notamment dans des paradis fiscaux comme les Bahamas." "A Amstelveen, la secrétaire n’a pas le droit de donner la moindre information." "A Lucerne (Suisse), où se trouve le siège principal, la standardiste a également pour instruction de ne rien dire. Toutes les questions sont renvoyées au chargé de communication néerlandais, qui est injoignable pendant des jours d’affilée.""

Trafigura : une société de Patrick Maugein ?

Extrait d'un article du 1er novembre 2004 de Libération :
"Irakiens et Américains s’entêtent à faire de Trafigura ­ basée aux Pays-Bas ­ une société de Maugein. Selon ce dernier, seul son frère Philippe en a été le consultant. [...] les inspecteurs américains [...] signalent, sans pouvoir le confirmer, que « Maugein est considéré par les Irakiens comme une passerelle vers Chirac »."

Personnages


Ex-personnages


Chiffre d'affaires


Implantation


A propos de Trafigura...


1993 : La création de Trafigura

Claude Dauphin crée, avec cinq autres anciens de Marc Rich & Co. (devenu Glencore depuis), la société Trafigura.

1998 : Le Guide vraiment pratique des paradis fiscaux

Claude Dauphin publie le Guide vraiment pratique des paradis fiscaux. Un extrait de la présentation de l'auteur sur le site des éditions First :
"Titulaire d'un DECS de Comptabilité, d'une maîtrise en droit et d'un MBA de Finance Internationale de l'Université de Californie, Claude Dauphin a été durant dix ans le directeur des Opérations Spéciales d'un grand groupe financier français. Consultant indépendant, il est spécialisé dans le conseil offshore et dirige plusieurs lettres confidentielles ainsi qu'un mensuel d'information financière. Claude Dauphin réside alternativement, et suivant ses contrats à Paris, Chypre, Abidjan, Bruxelles ou Luxembourg."
Extrait d'un article du 12 novembre 1998 des Echos :
" "Toutes les grandes banques, compagnies d'assurances ou entreprises françaises ont une société dans un paradis fiscal en Europe, voire ailleurs", affirme Claude Dauphin, consultant et auteur du Guide vraiment pratique des paradis fiscaux. Et de poursuivre : "Un groupe d'une certaine taille ne peut grandir et faire face à la concurrence internationale s'il n'utilise pas les paradis fiscaux." "

1999 : Parmi les Magnificent seven du Nigeria

Extraits d'un article du 14 mai 1999 d'Africa Confidential (vol. 40, n°10) :
Selon un article du 9 juin 1998 du Washington Post Foreign Service :

1999 : Commercialisation du brut soudanais

Extraits d'un rapport de Petrotech Intel :
Extraits d'une dépêche du 8 septembre 2003 d'Asia Pulse :
"Trafigura Ltd commercialisera le brut Nile Blend pour OVL [ONGC Videsh Ltd, Inde] jusqu'au 12 mars de l'an prochain, lorsque ONGC [la compagnie pétrolière étatique indienne, dont OVL est une filiale à 100%] espère mettre en place son propre bureau de vente. OVL, à l'achat de la part de 25% du canadien Talisman Energy dans le [principal] champ pétrolier soudanais d'une capacité 260 000 barils par jour, avait employé Trafigura pour six mois en mars. Talisman utilisait Trafigura pour vendre sa part de brut du GNOP [le consortium qui exploite ce champ de pétrole]. Les sources disent que Trafigura a obtenu une extension car la société d'exploration et de production n'avait pas d'expérience dans la vente de brut."

2000 : Corruption en Afrique du Sud

Extraits d'un article du 23 février 2001 d'Africa Confidential (vol. 42, n°4) :

2001 : Légion d'honneur pour Claude Dauphin

En tant que PDG de Guy Dauphin Environnement, Claude Dauphin est nommé Chevalier de la Légion d'honneur.

2003 : Soupçons de double facturation au Vénézuéla


2003 : Rachat de créance congolaise grâce à un préfinancement de BNP Paribas

Extrait d' un article du 6 avril 2007 de La Tribune :
"Le géant du négoce [Trafigura] a participé au Congo-Brazzaville a un montage qui a permis à sa filiale congolaise Consultco d'encaisser une commission de plus de 11 millions de dollars sans aucun risque. [...] La société nationale d'éclectricité (SNE) a [...] accumulé une dette de 46 millions de dollars à l'égard de la Snel, son homologue du Congo-Kinshasa. [...] au lieu d'effectuer un simple virement [...], les deux parties mettent en place un montage d'une rare complexité faisant intervenir pas moins de huit sociétés domiciliées dans six pays différents. [...] c'est un véritable festin pour Consultco. [...] En juin 2003, la SNE, la Snel et Consultco s'accordent pour que cette dernière rachète la créance de la Snel grâce à un préfinancement de BNP Paribas à Trafigura. La banque française accorde donc un préfinancement de 45,5 millions de dollars à une société liée à Trafigura « avec mandat de la SNPC [Société Nationale des Pétroles du Congo] de payer cette somme pour son compte à Consultco en vue du rêglement de la créance détenue par la SNE ». Consultco [...] ne débourse que 32,7 millions pour racheter la créance de la Snel abandonnée avec une forte décote. Consultco verse au Congo une commission de 4%, soit 1,8 millions de dollars, et conserve le reste, c'est-à-dire un peu plus de 11 millions de dollars, comme "marge commerciale et financière" ! Mais la bonne affaire tourne rapidement au scandale. Le directeur de cabinet du président du Congo-Kinshasa et plusieurs ministres sont contraints de démissionner. Un rapport parlementaire révèle qu'ils se sont partagé 3,6 millions de dollars de commission pour avoir imposé cette solution très défavorable à la Snel. Consultco ne restituera pourtant jamais un dollar ! Trafigura affirme que « Consultco n'a jamais été une filiale ». La Tribune dispose pourtant de deux documents attestant du lien étroit entre les deux entreprises. Dans un courrier signé par l'administrateur général de Consultco, Yves Van Melle, Consultco est présenté comme opérant « pour le compte de Puma Energy International », la filiale de Trafigura au Congo. Enfin, un rapport de mission du Congo-Kinshasa sur la créance de la Snel, réalisé à la demande de Trafigura, présente Consultco comme la « filiale de financement » de Trafigura !"

2003 : Contrebande de pétrole et versements suspects de Trafigura à Kojo Annan

Extrait d'un article du 7 septembre 2005 du Financial Times :
"En 2003, une société - Trafigura Beheer BV, basée aux Pays-Bas et créée par des traders ayant précédemment travaillé pour Marc Rich, trader de matières premières alors en fuite - a envoyé 247 500 dollars US sur le compte de Kojo Annan dans [une branche suisse de la banque] Coutts. À cette époque, Trafigura était, dit-on, la cible d'une enquête pour deux incidents impliquant l'Essex, un tanker affrété par la compagnie néerlandaise, pris en train de faire de la contrebande de pétrole irakien en violation des rêgles de l'ONU.
Trafigura a toujours nié sa participation au trafic de l'Essex. "Ni Trafigura Beheer BV, ni aucune filiale ou compagnie associée, n'a engagé ou payé Kojo Annan pour quelque service ou marchandise que ce soit", a dit Trafigura dans un communiqué.
Après recherches, la société a retrouvé l'enregistrement du paiement en question, mais a expliqué qu'il était lié à une transaction avec PPI, la société nigérianne qui employait M. Annan comme directeur.
"La demande [de paiement] a été reçue par fax de PPI et on a supposé que c'était un compte bancaire de PPI". L'avocat de M. Annan a dit que PPI "était en affaire avec Trafigura en 2002 et 2003" expliquant que les marchés concernaient uniquement du gasoil et du pétrole Nigérian.
Le représentant de PPI à Genève est Michael Wilson, un ami Ghanéen de la famille Annan, lequel a attiré l'attention dans l'enquête sur le programme pétrole contre nourriture. M. Wilson et M. Annan ont tous deux travaillé pour Cotecna, la société d'inspection suisse qui, en 1998, a obtenu un contrat de l'ONU de 60 millions de dollars US finalement, dans le cadre du programme pétrole contre nourriture."
"Entre le printemps 2002 et le printemps 2003, le compte de M. Annan chez Coutts a reçu plus de 200 000 dollars US de deux autres négociants de pétrole dont les noms apparaissent sur une liste irakienne, maintenant dans les mains d'enquêteurs du Congrès, de sociétés soupçonnées d'avoir payé des surcharges au régime de Saddam. Fin 2000, Baghdad avait demandé des paiements supplémentaires décrits comme des dépassements de la part des sociétés prenant part au programme pétrole contre nourriture."

2004 : Pétrole congolais bradé et préfinancement de BNP Paribas

Extraits d'une interview du 26 février 2007 de Xavier Harel, journaliste à la Tribune et auteur d'Afrique, Pillage à huis clos :
"Le 12 juillet 2004, par exemple, l’Atlantic Prosperity, un cargo panaméen quitte le terminal pétrolier de Djeno avec 950.000 barils de pétrole en soute. Le pétrole vendu 33 dollars le baril par la SNPC a été revendu 42 dollars à une raffinerie américaine, soit une marge de 9 dollars par baril. Une marge normale dans le trading pétrolier est de l’ordre de 20 cents par baril. La transaction en question a permis d’encaisser une marge 45 fois supérieure à la norme. Elle a été préfinancée par BNP Paribas."
Dans une intervention du 13 janvier 2008, Xavier Harel a précisé que l'Atlantic Prosperity était affrêté par Trafigura.

2004 : Titrisation de 550 millions de dollars US

Extraits d'une information financière publiée le 1er décembre 2004 :
"SG Corporate & Investment Banking (SGCIB) [la Société Générale] a réalisé au mois de novembre 2004 la première émission d'un programme de titrisation de créances export arrangé pour le compte de Trafigura Beheer BV. Les créances titrisées proviennent des activités de négoce de pétrole brut, de produits pétroliers et de métaux du groupe."
"Finalisée en juillet dernier, la structuration de l'opération a été suivie d'une première émission. Une Série "A" de 300 millions de dollars sur 5 ans [...] et une Série B de 250 M$ sur 5 ans [...]."
Le besoin d'une ligne de crédit était signalé dans une dépêche du 24 mai 2004 d'Euromoney :
"Le départ de [David] Mooney de Trafigura n'est pas une surprise pour certains observateurs du marché. [Trafigura] n'a pas de conditions de crédit et l'on pense que l'absence d'observateur extérieur rend difficile les propositions de contrats structurés sur l'énergie."

2005 : Investissements au Ghana

Extraits d'un communiqué du 30 mars 2005 d'Emerging Africa Advisers :
Selon un rapport du 10 juin 2006 du vice-président de l'Université des Sciences et Technologies Kwame Nkrumah de Kumasi (Ghana), parmi les bienfaiteurs du Département d'Ingénierie Chimique figurent :

2005 : Prise d'otage au Nigéria

Selon un article du 15 juin 2005 de BBC News :
"Mr Gouldbourne, qui est le directeur de la plateforme et le seul Britannique à bord, dit que le gang demandait de l'argent de ses employeurs, Alliance Marine Services. [...] J'ai téléphoné à mon patron à Houston et à partir de là, ce fut une question de mettre tout le monde autour de la table.
Selon un article du 16 juin 2005 de Liverpool Echo :
"Trafigura, la multinationale qui a des parts dans [l'installation pétrolière] Jamestown, a dit qu'une solution "acceptable" a été trouvée avec les preneurs d'otages.
Le porte-parole Graham Sharpe [plutôt Sharp] a déclaré : "Nous voulons remercier tout ceux qui se sont impliqués pour s'assurer que le résultat final soit pacifique. Un de nos hommes de Warri, au Nigéria, était en pourparlers directs avec des représentants de la communauté locale depuis dimanche." "
Selon un communiqué du 5 août 2004 de SBM (ex-IHC Caland) :
"Le FPSO Jamestown de SBM [...] est vendu à une joint-venture entre Trafigura et NNPC. Cette unité sera déployée par les nouveaux propriétaires sur les côtes du Nigéria."

2006 : Obtention d'une ligne de crédit de 600 millions de dollars US

Selon une information publiée le 11 avril 2006 par BNP Paribas :
"En mars 2006, BNP Paribas a fermé [la souscription], en tant que syndicataire co-gérant, [d']une facilité de crédit multi-devises non garantie de 600 millions de dollars pour Trafigura [...].
Le regroupement d'établissements financiers fut un succés et s'est restreint puisque la démarche lancée initialement avec un objectif de 300 million de dollars US a atteint un montant de souscriptions de 700 millions de dollars US.
Cette importante ligne de crédit non garantie est la première ligne de crédit à court terme multi-devises et multi-sources accordée à Trafigura pour l'ensemble de l'entreprise."
Précision d'une une dépêche du 1er avril 2006 d'Euromoney :
"Les chefs de fils BNP Paribas, ING et Royal Bank of Scotland ont fermé la souscription [...]. La syndication fut un succès avec 22 autres banques souscrivant à cette facilité payée à 90 points de base sur Libor. [...] les fonds peuvent être déboursés en dollars US, livre sterling, euros ou francs suisses."
Autre précision d'une dépêche du 3 mars 2006 d'Euromoney :
"Le prêt a [...] une échéance d'un an avec une option d'extension d'un an ou une option de délai de six mois. [...]. Le prêt sera utilisé pour l'ensemble des activité de l'entreprise, y compris le refinancement de dette existante."

2006 : Pollution mortelle en Côte d'Ivoire. (I) Une quinzaine de morts, 5 mois de prison et 152 millions d'euros

Extraits du Rapport définitif du 21 novembre 2006 de la Commission nationale d'enquête sur les déchets toxiques dans le district d'Abidjan, créée le 15 septembre 2006 :
Extrait d'un encadré de la Lettre du Continent n°511 du 8 février 2007, reprise par les journaux ivoiriens et burkinabés :
"[...] le porte-parole de la présidence ivoirienne Désiré Tagro a rencontré, le mercredi 24 janvier à Ouaga, Eric de Turckeim, co-fondateur de Trafigura [...]. De Turckheim était accompagné de l'avocat français Michel Pitron du cabinet Gide Loyrette Nouel. Trafigura négocierait un décaissement de 100 millions d'euros pour dédommager l'Etat ivoirien et les victimes des déchets toxiques [...]. La crainte des dirigeants de Trafigura est qu'il arrive un "accident" aux responsables de leur groupe [...] actuellement emprisonnés à Abidjan. Ces derniers connaissent bien en effet les dignitaires ivoiriens avec lesquels ils ont négocié l'arrivée des déchets à Abidjan... [...] Fin janvier, Me Michel Pitron a séjourné à Abidjan où il a rencontré une deuxième fois le porte-parole de la présidence. [...]"
Dans sa lettre de janvier-février 2007, le cabinet d'avocats Gide Loyrette Nouel notait :
"Michel Pitron, assisté de François-Pascal Géry, Thomas Méli et Caroline Sabatie-Garat, a représenté les intérêts de la société Trafigura et de ses dirigeants incarcérés en Côte d'Ivoire dans la négociation ayant abouti à une transaction entre toutes les parties."
Extraits d'un article du 10 février 2007 du journal ivoirien Le Patriote :
"Côte d'Ivoire: Scandale des déchets toxiques, Trafigura envoie un autre émissaire à Gbagbo. [...] "Cette affaire est dramatique car il y a eu des victimes, mais tout le reste n'est que fantasmes et rumeurs", explique le député européen Patrick Gaubert, également président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA). Lors d'un séjour en début de semaine à Abidjan, il a pu s'entretenir avec le président Laurent Gbagbo et rencontrer les deux Français. Et il confirme que c'est bien Trafigura qui a proposé de payer l'amende à l'Etat de Côte d'Ivoire en échange de la libération des deux cadres de l'entreprise. Pas de "rançon" donc mais une amende qui servira à dépolluer les décharges de la ville et à indemniser les victimes. Un deal initié par Trafigura et mené par une batterie d'avocats internationaux. "Il n'y a pas eu de négociation secrète entre Trafigura et des officiels ivoiriens", explique M. Gaubert qui confirme que tout s'est fait au grand jour. L'amende sera versée au Trésor ivoirien et les prisonniers pourraient regagner Paris dès la semaine prochaine."
Extraits du Protocole d'accord signé le 13 février par l'État de Côte d’Ivoire, représenté par Désiré Asségnini Tagro, Conseiller Spécial de la Présidence de la République, Trafigura, représenté par Eric de Turkheim et Pierre Eladari et Puma Energy, représenté par Pierre Eladari :
Selon un communiqué du même jour de Trafigura :
"Trafigura salue la libération par les autorités ivoiriennes de ses employés Claude Dauphin, Jean-Pierre Valentini et Nzi Kablan. Ces trois hommes innocents étaient détenus en Côte d'Ivoire depuis septembre 2006."
Extrait du Rapport d'activité 2006 actualisé au 2 mai 2007 de l'association Sherpa :
"Une plainte a été déposée le 19 avril 2007 devant Madame le Doyen des Juges d'Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Paris du chef d'homicide et blessures involontaires et de corruption d'agent public étranger contre les dirigeants français de TRAFIGURA et contre X."

2006 : Pollution mortelle en Côte d'Ivoire. (II) Confession d'un mercenaire

Extrait d'un article du 25 janvier 2007 de Vincent Hugeux :
"Dans une confession filmée de plus d'une heure, le Français Jean-Jacques Fuentès, alors pilote instructeur de l'armée de l'air ivoirienne, livre sa version du raid aérien mené le 6 novembre 2004 sur le lycée Descartes de Bouaké, quartier général du détachement de Licorne dans ce bastion de la rébellion nordiste. Attaque fatale à neuf soldats français et à un civil américain. Ce document, tourné au début de janvier par le journaliste indépendant Alain Chabod, recoupe en partie la note "confidentiel défense" rédigée deux ans plus tôt par un officier français de renseignement, ainsi que la déposition au Quai des Orfèvres du même Fuentès, entendu comme témoin. Pilote de ligne dans le civil, familier des théâtres militaires africains, engagé dès 2002 au côté des forces loyales au président Laurent Gbagbo sous les couleurs de la société sud-africaine Executive Outcome, ce spécialiste des opérations de reconnaissance en profondeur tend à dédouaner Gbagbo, qui, selon lui, "se serait fait doubler". Il décrit un chef d'Etat "effondré" à l'annonce du bombardement et de son bilan. Fuentès, qui affirme avoir été tenu à l'écart de l'opération, impute cette "manip" à un "quarteron de petits chefs" ivoiriens dont le leader, un lieutenant-colonel, aurait voulu cueillir les lauriers d'une éventuelle reconquête de Bouaké et se venger d'une éviction antérieure. De même, le pilote instructeur suggère qu'une source française aurait intoxiqué les stratèges ivoiriens, informés de la présence - fictive - des cerveaux militaires de la rébellion à proximité du lycée dévasté. [...]"
Selon un billet "indiscret" du 26 juillet 2007 de Vincent Hugeux :
"Extradé en mai vers Malte, où il est jugé pour exportation illégale d'un chasseur Strikemaster au profit de l'aviation ivoirienne, le mercenaire français Jean-Jacques Fuentes demandera lors de la prochaine audience de son procès, le 2 août, un assouplissement du régime de liberté conditionnelle obtenu le 21 juin, contre une caution de 10 000 livres maltaises (24 000 euros), qui le contraint pour l'heure de demeurer à La Valette. Recruté dès 2002 comme pilote instructeur par Abidjan, Fuentes avait été entendu en qualité de témoin avant son extradition par Florence Michon, juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris, chargée de l'enquête sur la mort, le 6 novembre 2004, de neuf militaires français et d'un civil américain lors d'un raid aérien sur Bouaké. Opération dont l'intéressé jure avoir été "tenu à l'écart". Avant son arrestation, à Bordeaux, l'ancien officier s'était rendu à quatre reprises en Côte d'Ivoire pour le compte d'un cabinet britannique, afin d'oeuvrer à la libération de Claude Dauphin et de Jean-Pierre Valentini, deux dirigeants de la société Trafigura, internés dans le cadre de l'affaire des déchets toxiques du cargo Probo Koala. Il avait alors revu ses "amis et collègues", à commencer par le général Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée loyaliste."
Confirmation dans un article du 10 janvier 2008 du même Vincent Hugeux dans L'Express :
"Le mercenaire français Jean-Jacques Fuentès, poursuivi à Malte pour exportation illégale vers la Côte d’Ivoire de matériel militaire -en l’occurrence, un avion de chasse britannique Strikemaster-, a été reconnu non coupable, ce jeudi 10 janvier, par une cour de La Valette, et acquitté de toutes les charges pesant sur lui. [...] En août, Fuentès avait vainement demandé l’assouplissement de son régime de liberté conditionnelle, qui lui interdisait de quitter, même provisoirement, la capitale maltaise. [...] Avant son arrestation, à Bordeaux, l'ancien officier s'était rendu à quatre reprises en Côte d'Ivoire pour le compte d'un cabinet britannique, afin d'œuvrer à la libération de Claude Dauphin et de Jean-Pierre Valentini, deux dirigeants de la société Trafigura, internés dans le cadre de l'affaire des déchets toxiques du cargo Probo Koala. [...]"

2006 : Financement du parti politique au pouvoir en Jamaïque

Extraits d'un article du 4 octobre 2006 du Jamaica Observer :
Selon un communiqué du 17 octobre 2006 du Ministre de l'Industrie, la Technologie, l'Energie et le Commerce :
Extraits d'un article du 26 février 2007 de Business Week :
Extraits d'un article du 14 août 2007 du Jamaica Observer :
"Avec le [nouveau] contrat, approuvé le 25 juillet, Glencore paiera le gouvernement Jamaïcain 25 cents US pour chaque barril vendu, deux fois ce que le pays était payé par Trafigura Beheer BV, la firme hollandaise qui détenait le contrat depuis 1999."

2007 : Création d'une Fondation Trafigura

Extrait du registre du commerce du 18 décembre 2007 de la République et canton de Genève :
"FONDATION TRAFIGURA [TRAFIGURA FOUNDATION], à Genève, rue Pierre-Fatio 15, CH-660-3051007-7. Nouvelle fondation. Acte constitutif du: 20.11.2007. But: établir, favoriser, subventionner ou gérer des actions, programmes ou fonds d'utilité publique, en particulier dans les régions où le groupe Trafigura est établi. L'activité de la Fondation porte sur des buts sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques, médicaux, humanitaires ou écologiques d'utilité publique que le Conseil de la Fondation souhaite favoriser, à l'exclusion de tout objectif religieux. Mention d'une réserve de modification du but en faveur du fondateur selon l'art. 86a CC. Administration (conseil de fondation): Sharp Graham, de Grande-Bretagne, à Londres, GB, président, Blavier Philippe, de France, à Bruxelles, B, vice- président, de Turckheim Eric, de France, à Genève, trésorier, Posen Daniel, des USA, à Lucerne, et Simkhovitch-Dreyfus Sabine, de Hindelbank, à Genève, tous avec signature collective à deux. Organe de révision: Ernst & Young SA, succursale à Lancy. Journal no 16189 du 12.12.2007."

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